Ortie : ses vertus cachées que l’on a tendance à oublier

L’ortie, de son nom scientifique Urtica Urens est une plante originaire des zones tempérées. En Europe, la plante existe en onze variétés, dont cinq se trouvent en France. On la reconnait notamment par ses feuilles dentées, couvertes de poils qui irritent la peau en cas de contact. Cependant, c’est apparemment derrière cet effet irritant que se dissimulent ses vertus médicinales. Le suc irritant au contact de la peau contient des acides organiques, de l’histamine et de l’acétylcholine. En outre, elle contient chlorophylle, sels minéraux, acides aminés essentiels, vitamines (C, carotène, B2, B5, E), et fibre végétale. Son usage thérapeutique remonte au Ier siècle apr. J.-C. Le médecin Diosconde fut apparemment le premier à étaler dans les écrits les effets thérapeutiques de la plante. Il prescrivait la plante en cas de blessures infectées, de saignement nasal abondant, mais aussi pour provoquer les règles.

Dans quel cas pourrait-on l’indiquer ?

L’ortie possède diverses vertus. Ses principes actifs lui fait qu’elle n’agit pas de manière spécifique, car ceux-ci influent sur l’ensemble de l’organisme. On peut ainsi le proposer en cas de :

  • Période de grosse fatigue physique et nerveuse : Ses vitamines et minéraux peuvent améliorer l’état d’une personne convalescente. Pour information, celle-ci renferme une concentration importante en potassium, calcium (4 fois plus que le yaourt), zinc, silice et magnésium.
  • Problème rénal : L’ortie s’emploie traditionnellement à purifier l’organisme, donc les reins. Elle possède alors une action qui stimule la sécrétion de l’urine. Les phytothérapeutes la recommandent pour soigner l’eczéma et l’arthrite lorsque ceux-ci résultent d’un dysfonctionnement des reins. Cependant, il faut consulter un médecin avant d’en employer, car les reins sont des organes sensibles.
  • Astringent efficace : On peut se recourir à la plante lorsque l’on fait des saignements de nez ou des plaies. On peut l’employer également pour réduire le flux menstruel abondant.
  • Songez à apaiser le rhume de foins, l’asthme, la démangeaison ou les piqûres d’insectes avec. Il suffit d’en boire son jus.
  • Les feuilles de celle-ci s’appliquent également dans le soin de l’anémie grâce à sa teneur élevée en fer. Aussi, elles stimulent la montée de lait chez la femme qui allaite.
  • Quant aux racines, elles peuvent s’additionner dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate.

Sous quelles formes peut-on prendre cette plante ?

La plante peut se prendre sous diverses formes. On utilise la racine, sous forme de décoction, pour soigner l’hypertrophie de la prostate. On peut également la consommer sous forme de soupe en l’incorporant avec de la carotte et d’oignon par exemple. Buvez-en régulièrement. Enfin, elle existe sous forme de gélules et de teinture à base racine et d’infusion à base de feuilles. On peut par exemple prendre la gélule de 100 mg pour régulariser le flux menstruel. Prenez-en trois fois par jour pendant la période. Quant à l’infusion, buvez-en 200 ml par jour pour vous fortifier. Enfin, la teinture peut être utilisée pour soigner les allergies. Diluez-en 1 c à c dans 100 ml d’eau 2 fois par jour.

Quelles contre-indications à son usage ?

Il n’en existe aucune contre-indication même chez les femmes enceintes.

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