Guide d’utilisation de la pâquerette ou fleur de Pâques en phytothérapie

La pâquerette est une plante annuelle vivace à fleurs ligulées blanches. Elle appartient à la famille botanique des Asteraceae et son nom scientifique est Bellis perennis. Il s’agit d’une plante à la fois comestible, ornementale et officinale. Depuis la Renaissance, plusieurs ouvrages médicaux mentionnent ses vertus curatives. Outre ces propriétés, elle contient également un bon nombre de principes actifs. Ses principaux composants sont les principes amers, les saponosides, les acides organiques et les mucilages.

Indications en médecine naturelle

La pâquerette sert principalement à entretenir la santé de la peau. Elle permet de traiter plusieurs affections dermatologiques. On distingue notamment les plaies, les ecchymoses, l’eczéma, l’acné, les verrues, les brûlures et bien d’autres encore. Elle limite également les effets du vieillissement cutané. Elle prévient l’apparition des rides ainsi que des ridules et raffermit la peau. Aussi, elle rétablit la tonicité et l’élasticité de cette dernière. Elle est, d’ailleurs, une véritable alliée des nouvelles mamans.

Cette plante améliore également les fonctions de l’appareil respiratoire, du système digestif et des reins. Elle améliore, entre autres, la digestion et le transit intestinal, ce qui prévient la constipation et les ballonnements. Elle traite également les troubles pulmonaires, à savoir la grippe, la toux, l’asthme et les bronchites. En outre, elle stimule les fonctions diurétiques de l’organisme et facilite l’évacuation des déchets par voies naturelles. Cette propriété permet de prévenir la formation des œdèmes, des calculs rénaux et apaise les douleurs rhumatismales.

Enfin, la pâquerette participe à la protection du système cardiovasculaire et à la régulation du cycle menstruel.

Formes galéniques disponibles

Pour les usages thérapeutiques, on exploite principalement les vertus des feuilles et des fleurs. En phytothérapie ou en homéopathie, la pâquerette se présente sous forme de tisane, de teinture mère, de gel et d’huile végétale.

Recommandations d’usage et posologie

En cuisine, les feuilles et les fleurs se consomment crues, en mélange avec d’autres plantes et assaisonnées avec une sauce légère. En médecine naturelle, le dosage usuel varie en fonction de la forme de préparation utilisée.

Tisane :

Infuser pendant 10 minutes 1 cuillère à soupe de plante dans 250 ml d’eau bouillante. En consommer à raison de 2 à 3 tasses par jour.

Décoction pour une application cutanée :

Faire bouillir pendant 3 minutes 40 g de plante et 1 litre d’eau. Infuser pendant 10 minutes et laisser refroidir. Appliquer ensuite en compresse sur les zones à traiter.

Teinture mère :

En 3 fois par jour, diluer dans un verre d’eau 25 gouttes de teinture.

Huile végétale :

L’huile végétale de pâquerette convient à tous types de peau (sèche ou abîmée ou mature). Elle s’utilise sous sa forme pure ou bien mélangée à de l’huile essentielle. Pour avoir l’effet recherché, on recommande une application quotidienne : masser délicatement les parties de la peau à traiter.

Mises en garde

À ce jour, la pâquerette ne présente pas de contre-indications ou d’effets secondaires notoires. Toutefois, on recommande toujours une consultation médicale avant chaque cure afin d’éviter toutes mauvaises surprises.

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